Se préparer aux tests : cas pratiques
Les comptes rendus et synthèses de réunions rédigés par Ubiqus sont des documents parfaitement écrits et directement exploitables par ses clients. Dans ce passage de l’oral à l’écrit, le discours original fait l’objet d’une reformulation. Les propos des intervenants sont clarifiés et rendus directement compréhensibles par le lecteur, que celui-ci ait ou non assisté à la réunion.
Par ailleurs, les marques d’oralité présentes dans le discours original sont supprimées. Le texte est écrit en bon français et les phrases sont construites.
1. Définition du compte rendu et de la synthèse
En compte rendu, toutes les informations sont conservées, mais sous une forme reformulée par rapport au discours original. Le compte rendu porte le discours à un niveau de français soutenu, d’une part, et met en lumière l’organisation logique du discours, d’autre part. Sont ainsi corrigés les deux défauts majeurs du style oral : le relâchement du français et la désorganisation du discours.
En synthèse, ne doivent être retenues que les informations les plus importantes du discours oral. Toutes les informations dont l’intérêt est limité (exemples voisins, remarques annexes, digressions, parenthèses, développements hors sujet…) sont ainsi supprimées. Ubiqus propose plusieurs niveaux de synthèse, afin de s’adapter aux différentes attentes de ses clients.
2. Synthèse et reformulation
Nous vous présentons ci-après un même extrait d’une intervention retraitée en compte rendu et synthèse. L’intervention initiale telle que prononcée à l’oral par l’intervenant (« Transcription ») vous est également présentée. Cet exemple vous donnera une idée plus précise du travail effectué par Ubiqus sur la forme orale en compte rendu et synthèse. Les interventions sont restituées au style direct, c’est-à-dire en employant la première personne.
C’est ce style direct qu’il faudra appliquer dans le cadre du premier exercice. En revanche, le second exercice vous invitera à employer le style indirect (voir plus bas).
Transcription – 114 mots
« Alors, 7 millions d’emplois de plus entre la Grande-Bretagne et la France, je crois que ça démarre à la base. On a beaucoup dit que la création d’entreprise se portait bien en France, c’est vrai que Renaud Dutreil a fait un super boulot, mais elle se porte mieux, elle ne se porte pas bien. Je ne sais pas si vous avez ce chiffre-là en tête, mais on a créé 230 000 entreprises en France l’année dernière, mais on en a créé 465 000 la même année, donc 2006, en Grande-Bretagne pour une population équivalente, et à peu près 350 000, je crois, en Espagne. Donc, ça vous montre le chemin qui reste à faire. »
Compte rendu – 90 mots (- 21% vs transcription)
« La Grande-Bretagne compte 7 millions d’emplois de plus que la France. On a beaucoup dit que la création d’entreprises était satisfaisante en France et il est vrai que Renaud Dutreil a accompli un excellent travail. Si la situation tend en effet à s’améliorer, on ne peut pas considérer pour autant qu’elle soit optimale. Par exemple, 230 000 entreprises ont été créées en France l’année dernière, contre 465 000 en Grande-Bretagne, pour une population équivalente, et environ 350 000 en Espagne. Vous constatez donc le chemin qu’il reste à parcourir. »
Synthèse – 51 mots (- 43% vs Compte rendu)
« La Grande-Bretagne compte 7 millions d’emplois de plus que la France. L’action de Renaud Dutreil en matière d’emploi a amélioré la situation mais des marges de progrès existent. Par exemple, 230 000 entreprises ont été créées en France l’année dernière, contre 465 000 en Grande-Bretagne et environ 350 000 en Espagne. »
3. La rédaction au style indirect (exercice 2)
Nous vous présentons ci-après un même extrait d’une intervention retraitée sous la forme d’un compte rendu rédigé au style indirect, à partir de la transcription initiale rédigée au style direct.
Vous constaterez qu’un important travail de prise de recul et de nombreuses modifications grammaticales sont attendues pour marquer le passage du style direct au style indirect. C’est ce type de modifications que nous attendons dans le cadre du second exercice.
Transcription au style direct
M. NEUVILLE
Oui, c’est une proposition qui peut paraître alléchante, comme ça. Simplement, il manque quelque chose. Ce sont des gens pour faire court, il faut les réhabituer à se lever le matin. Ce qui est important, parce que si on ne se lève pas, de toute façon, on ne fera rien. Cela dit, on les utilise et… on va s’abstenir, si vous voulez, sur cette délibération parce que si vous leur donnez la possibilité… si l’objet c’est de pouvoir, à terme du contrat, c’est d’embaucher cette personne, bon, il faut que ce soit dit plus clairement et avec certitude. Or, c’est pas ça qui est dit. C’est si les possibilités sont données à l’embauche en fonction des critères de la personne, bien entendu, et puis des besoins de service.
Ma crainte, c’est que ce soit un effet d’aubaine, parce que si on prend une personne en contrat, c’est vrai que vous l’avez dit vous-même, le fait que le financement de son salaire soit aidé par l’Etat, si c’est une prise en charge, c’est quand même pour faire un travail, si vous voulez. Et on pourrait penser que ce travail puisse exister quand même à la suite éventuellement de son départ. Si c’est pour en reprendre un autre après, la question qui pourrait être posée, c’est pourquoi on ne l’embauche pas ?
Compte rendu reformulé au style indirect
Monsieur Neuville exprime des réserves sur cette proposition qui semble à première vue séduisante. Il souligne l’importance de réhabituer certaines personnes à adopter une routine matinale, considérant qu’il s’agit d’un préalable pour entreprendre toute activité. Cependant, il décide de s’abstenir lors de la délibération. En effet, si l’objectif final du contrat est d’embaucher définitivement la personne concernée, il convient de le mentionner explicitement. Or la délibération ne le précise pas.
Il exprime ses préoccupations quant au risque que cette initiative soit avant tout motivée par un effet d’aubaine lié à la prise en charge du salaire de ce nouvel agent par l’Etat. Il suggère d’anticiper dès à présent l’avenir du poste à l’expiration du contrat et souligne le paradoxe de ne pas considérer une embauche directe si le besoin auquel il répond s’avère pérenne.